lundi 14 mai 2018

Geisha by Arthur Golden... Steven Spielberg !

C’est déjà le 21ème  anniversaire pour la publication du best-seller d’Arthur Golden, Memoirs of  a Geisha où il nous fait découvrir le Japon et ses traditions, l’univers des Geishas et la vie de l’une d’entre elles qui s’est confiée à lui… Après d’innombrables recherches et soutiens, son roman Memoirs of a Geisha  voit le jour en 1997, suivra alors la traduction française intitulée Geisha quelques mois plus tard.

Le livre nous révèle une histoire passionnante où le lecteur - dépourvu de repères dans un univers socio-culturel méconnu - est confronté à un suspens permanent au fur et à mesure des événements.
L’écriture est tellement limpide qu’on est porté par l’histoire et métamorphosé en observateur au point d’avoir l’impression de faire partie des personnages. C’est à la fois envoutant et palpitant… Le récit se déroule sous la voix d’une geisha qui se raconte depuis son enfance dans un village de pêcheurs jusqu’à sa vie de femme, tout cela parsemé d’étapes incroyables, de rencontres, de situations à surmonter… : « Lorsque nous sommes tristes, même les arbres en fleurs nous semblent souffrir. » (p. 496) Puis, son destin se profilant vers un fil ténu encore lointain d’une histoire sentimentale qui demande à se révéler…    

Synopsis du livre Geisha d’Arthur Golden, JC Lattès, 1998.

Sous la forme des mémoires d’une célèbre geisha de Kyoto, un grand roman sur un univers secret et étonnant, où les apparences font loi, où les femmes sont faites pour charmer, où la virginité d’une jeune fille se vend aux enchères et où l’amour doit être méprisé comme une illusion.

Une petite fille de neuf ans, aux superbes yeux gris bleu, tels ceux de sa mère qui se meurt, est vendue par son père, un modeste pêcheur, à une maison de geishas : ainsi commence l’histoire de Sayuri dans le Japon des années trente. C’est à travers son regard d’enfant malheureusement que l’on découvrira Gion la décadente, le quartier du plaisir à Kyoto, avec ses temples resplendissants, ses théâtres raffinés, et ses ruelles sombres. C’est à travers son initiation et sa métamorphose que l’on apprendra l’art d’être geisha, les rites de la danse et de la musique, les cérémonies de l’habillage, de la coiffure et du thé, comment il sied de servir le saké en dévoilant à peine son poignet, comment surtout il faut savoir attirer l’attention des hommes et déjouer la jalousie des rivales.

Née sous le signe de l’eau, n’agissant jamais sans consulter son almanach, franchissant épreuve sur épreuve, Sayuri nous entraîne dans le tourbillon des choses de la vie, futile et tragique comme la Seconde Guerre mondiale qui détruira Gion. Femme amoureuse toutefois, éprise d’un homme de qualité, convoitée par son ami, elle raconte aussi, toujours de sa voix limpide et inoubliable, la quête sans cesse recommencée de la libertée.

Arthur Golden est originaire du Tennessee. Diplômé d’Harvard en histoire de l’art japonais, il a étudié et travaillé à Tokyo et Pékin. Il enseigne aujourd’hui la littérature et les techniques d’écriture à Boston. A quarante ans, il s’est affirmé comme l’un des romanciers les plus talentueux de sa génération. Déjà un succès mondial, Geisha sera adapté au cinéma par Steven Spielberg en 2005 (durée de 2h25 environ).

Zhang Ziyi (Sayuri)

Synopsis de l’adaptation cinématographique réalisée par Steven Spielberg

Récompensé par 3 oscars (Meilleurs Décors, Meilleure Photographie et Meilleurs Costumes), le film réunit les plus belles actrices asiatiques : Zhang Ziyi (Tigre et dragon), Gong Li (Adieu ma concubine) , Michelle Yeoh (Demain ne meurt jamais).
« Difficile de résister aux charmes des actrices, à la beauté des costumes et des décors » Paris Match.

« Une succès story qui passionne le spectateur (…) on en a plein les yeux » Télérama

« Quelques années avant la Seconde Guerre mondiale. La jeune Chiyo est servante dans une maison de Geishas. Après des années de travail, elle devient la légendaire Sayuri, la Geisha qui fascine les hommes les plus puissants. Mais celle qui n’a plus le droit d’aimer reste hantée par l’amour qu’elle porte, en secret, au seul homme qu’elle ne peut atteindre… »


 Narration du début du film (par Shizuko Hoshi) :

« Une histoire comme la mienne ne devrait jamais être révélée car j’appartiens à un monde interdit et fragile. Dépouillé de ses mystères, il ne peut survivre. Rien ne me prédisposait à devenir Geisha comme pour beaucoup de choses qui me sont arrivées au cours de mon étrange existence je m’y suis trouvée porté par le courant... Je compris que ma mère était malade, le jour où mon père rejeta le poisson à l’eau. Ce soir-là, nous eûmes faim. C’est pour que vous compreniez le vide, nous dit-il…  Ma mère disait que Satsu, ma sœur, était comme le bois, aussi enracinée dans la terre qu’un sakura. Moi, elle me disait que j’étais comme l’eau. L’eau est capable de creuser son chemin même à travers la pierre et lorsqu’elle est prise au piège, elle trouve toujours un nouveau passsage… »

Kaori Momoi (mère de l'okiya)

Matériel utilisé :

Papier à dessin noir Canson, format A4
Fusain blanc de diverses gradations (White coal)
Crayon pastel bleu, rose pâle (Conté à Paris)


Drawings : Catherine Pulleiro

lundi 7 mai 2018

Portrait dessiné de Toshiro MIFUNE...


Ce portrait de l'acteur japonais le plus connu, Toshirô Mifune ( 三船敏郎) me permet de vous introduire l'écrivain Eiji Yoshikawa célèbre pour avoir raconté la vie de Miyamoto Musashi, roman formidable en deux tomes où le protagoniste se forme en véritable samouraï réputé. L'adaptation cinématographique a été réalisée par Hiroshi INAGAKI en trois volets, un bijou, une perle japonaise. Toshirô Mifune fait ses débuts dans le cinéma pour ainsi dire et sa présence est éclatante.


Synopsis de La pierre et le sabre (tome 1) de Eiji YOSHIKAWA

Introduit comme l'Autant en emporte le vent japonais, La Pierre et le sabre présente l'intérêt de mettre en scène des personnages historiques réels, des faits avérés, autour desquels l'auteur a brodé détails et rebondissements. Ainsi Musashi, le héros, as de la lame et des arts martiaux astreint à une stricte discipline, a bel et bien vécu aux XVIe et XVIIe siècles. Un roman palpitant qui, en plus de nous entraîner dans les aventures et les émotions propres aux meilleurs livres de cape et d'épée, nous fait découvrir un mythe fondateur de l'identité nippone. Tout y est authentiquement japonais, jusqu'à l'histoire d'amour qui suit le récit en filigrane…

Synopsis de La parfaite lumière (tome 2) de Eiji YOSHIKAWA

" Soudain, il vit la vérité : les techniques de l'homme d'épée n'étaient pas son but ; il cherchait une Voie du sabre qui embrassât toute chose. (...) Pour Ia première fois, il se demanda s'il était possible à un être humain insignifiant de ne faire qu'un avec l'univers. " Le jeune Takezo est devenu Miyamoto Musashi, redoutable samouraï. Il sait maintenant que l'art du sabre ne s'acquiert qu'à force de sacrifices et de choix, qu'il est aussi art de la Vie. Sur les terres entourant le mont Fuji, la belle Otsu, le disciple Jôtaro et l'enfant lori suivent les traces de Musashi : ceux qui le vénèrent doivent accepter, eux aussi, la rude discipline du samouraï. Affrontements, rencontres, épreuves et leçons : telle est la voie de la sagesse, l'unique voie menant à la parfaite lumière. Mais pour l'atteindre, Musashi doit engager l'ultime combat…


DVD - TRILOGIE SAMOURAI réalisée par Hiroshi Inagaki

1/ La légende de Musashi (1954, durée 1h30)
En 1600, dans un Japon traumatisé par les guerres civiles. Musashi (acteur Toshiro Mifune), un jeune homme bagarreur et turbulent traqué par la police, est recueilli par un moine bouddhiste, qui va lui apprendre la voie du sabre… 
2/ Duel à Ichijoji (1955, durée 1h38)
Devenu un samouraï particulièrement doué, Musashi remporte tous ses combats mais chacune de ses victoires lui attire davantage de haine et de défis. Il ne parvient plus à contrôler le mécanisme de violence qu’il a lui-même déclenché…
3/ La voie de la lumière (1956, durée 1h40)
Ayant abandonné son statut de guerrier pour celui de paysan, Musashi semble enfin avoir trouvé la voie de la sagesse. C’est compter sans la ténacité de ses anciens adversaires…

Combat final de Musashi (Toshirô Mifune)

Origine du dessin :

« Arrêt sur image »
La voie de la lumière

Matériel utilisé :

Papier à dessin noir Canson 240 gr., format A4
Base de fusain blanc (white coal)
Crayon pastel rouge (Conté à Paris)
Crayon pastel safran (Caran d’Ache)

Livres avec photos de films :

Le cinéma japonais, Stuart Galbraith IV/Paul Duncan (éd.), Taschen, 2009
Images du cinéma japonais, Max Teissier, Editions Armand Colin, 2005


Taschen, 2009

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En vente actuellement à la Fnac !

Coffret Akira Kurosawa 49 euros
Un livre + 2 DVD
(dont le DVD de Catherine Cadou, Kurosawa - la voie)


Coffret 2018 (couverture)

Coffret 2018 (4ème de couverture) 

Drawings : Catherine Pulleiro