mardi 25 mars 2014

Variations florales : les gloriosa !

Le printemps est là et les joies de la photographie florale continuent avec une fleur très particulière que l'on appelle Gloriosa. Que dit-on à propos des sentiments liés à cette fleur ? Elle célèbre la beauté féminine, la discrétion et les sentiments qui se dévoilent, nous dit Elisabeth de Contenson dans son livre "Le language des fleurs", éditions Archives & Culture, 2009.

J'ai voulu ici vous présenter en photos quelques variations de cette jolie fleur avec des prises de vue très différentes : il faut s'immiscer au coeur de la fleur si on veut la "saisir" un peu... La première photo présente les fleurs en bouquet dans une tasse offrant une reproduction d'une estampe japonaise bien connue de Hokusaï (1760-1849) intitulée "La grande vague au large de Kanawaga", vers 1831. Cette estampe fait partie de la série des Trente-six vues du mont Fuji. Hokusaï est un dessinateur et un graveur japonais, un grand maître de l'estampe qui était surnommé "Le fou de dessin". Il a introduit le paysage dans cette discipline en tant que genre (vues du mont Fuji) et a laissé une oeuvre étonnante de diversité, où s'allient humour et sûreté du trait. (cf. Le Petit Larousse).

La deuxième photo nous montre les gloriosa et un prêtre en prière (Egypte, vers 1000 av. J.C.) faisant partie de la collection de la Réunion des Musées Nationaux. On peut le trouver en vente dans les boutiques du musée du Louvre. Ce moulage existe en résine et en bronze. Petit historique de la statuette : "Si la variété des formes du divin est innombrable, - et n'a en réalité pour but que d'exprimer la complexité immense du créateur -, en revanche, le culte égyptien qui était célébré dans le grand mystère des nombreux sanctuaires, montre une similitude de rituels qui prouve bien l'identité des formes du démiurge. Prêtre ou donateur, ce petit adorant de bronze traduit toute la ferveur des égyptiens "le plus religieux de tous les peuples". Il a le crâne rasé, peut-être pour une raison de pureté rituelle. Il porte un simple pagne à devanteau  plissé. De telles statuettes constituaient l'un des éléments d'ex-votos de bronze déposés par des civils dans les sanctuaires. En général, ces groupes représentaient le donateur adorant une statue divine sous un aspect humain ou même animal." (Réunion des Musées Nationaux).  








 Je vous laisse en contemplation au beau milieu des gloriosa...
 
Photos/Copyright Catherine Pulleiro

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